mardi 23 septembre 2014

Civ. 1re, 7 mai 2014 (n°13-15073) : absence de réticence dolosive lorsque l’acquéreur est averti

Une société A vend un immeuble à une société B. Elles signent une promesse de vente mais la société B refuse de signer l'acte authentique. La société A assigne la société B en constatation du transfert de propriété de l'immeuble aux conditions prévues dans la promesse de vente et en paiement de la clause pénale. La société B  sollicite à titre reconventionnel la nullité de la promesse pour dol,  la société B ayant dissimulé le caractère insalubre de l’immeuble, ce qui constituerait une réticence dolosive.
La Cour de cassation approuve la cour d’appel d’avoir d’avoir rejeté la demande en nullité pour dol et « retenu sans dénaturation que la société X... n'était pas un acquéreur profane et inexpérimenté et relevé qu'elle avait visité les logements situés dans l'immeuble vendu, qu'elle avait pu procéder à toute constatation utile et qu'elle avait signé le « compromis » en toute connaissance de cause ».


Dans les revues : D. 2014, p. 1751, note F. Viney.
En complément des ouvrages suivants