lundi 15 décembre 2014

Crim., 23 septembre 2014 (n°13-85053) : indemnisation de l’assistance d’une tierce personne

Une cour d’appel avait rejeté la demande d'indemnité d'assistance d'une tierce personne avant consolidation, estimant que «  le fait des proches, mus par leur propre inquiétude devant l'état notamment moral de la victime, se soient relayés à son chevet ne suffit pas à démontrer la réalité d'un besoin d'assistance par une tierce personne ». La Cour de cassation décide que « le montant de l'indemnité allouée au titre de l'assistance d'une tierce personne ne saurait être réduit en cas d'assistance d'un membre de la famille ni subordonné à la production de justificatifs des dépenses effectives ». En effet, la victime avait eu besoin  « de l'assistance d'une tierce personne pendant la période correspondant à l'incapacité totale de travail retenue par les experts, pendant laquelle ils ont relevé une gêne totale dans les actes de la vie courante».

Dans les revues : D.  2014, Jur. p. 2332, note J. Lasserre Capdeville.

En complément des ouvrages suivants :