lundi 5 janvier 2015

Civ. 1re, 19 novembre 2014 (n°13-27449) : le silence ne vaut pas acceptation entre particuliers

Dans un arrêt du 19 novembre 2014, la première chambre civile de la Cour de cassation rappelle que le silence ne vaut pas acceptation dans les rapports entre particuliers : « le silence opposé à l'affirmation d'un fait ne vaut pas à lui seul reconnaissance de ce fait ». Dans cette espèce, une épouse affirmait, dans le cadre d’une procédure de divorce, que la cohabitation des époux avait cessé à une certaine date et la cour d’appel avait admis que la preuve de la cessation de cette cohabitation résultait du fait que le mari ne contestait pas cette allégation. La Cour de cassation casse. 
Rappelons que ce principe n’est pas absolu puisque la Cour de cassation admet que « si le silence ne vaut pas à lui seul acceptation, il n’en est pas de même lorsque les circonstances permettent de donner à ce silence la signification d’une acceptation ».


En complément des ouvrages suivants :