Pendant plusieurs années,
la jurisprudence a accepté d’engager la
responsabilité du gardien de la chose inerte sans demander à la victime de
prouver son rôle actif dans la production du dommage.
Dans l’arrêt qu’elle rend
le 29 mars 2012, la 2e
chambre civile de la Cour de cassation affirme a contrario, comme elle l’avait déjà fait dans 2 arrêts du 24
février 2005, que la victime doit démontrer
le rôle de la chose inerte dans la réalisation du dommage : « le muret en béton, chose inerte, n'était pas
placé dans une position anormale et n'avait joué aucun rôle actif dans la chute
de la victime, la juridiction de proximité a exactement déduit que le muret
n'avait pas été l'instrument du dommage ».
Civ. 2e, 24 février
2005, n° 03-18135 (clic) et n° 03-13536(clic)
On en parle aussi ici (clic)
Commentaires dans les revues : Gaz. Pal., 2012, n°270, p. 11, note M Mekki.
Commentaires dans les revues : Gaz. Pal., 2012, n°270, p. 11, note M Mekki.