Une patiente victime d’une erreur
médicale de la part de son chirurgien souhaitait être indemnisé de la perte de
chance résidant dans « l'impossibilité
psychologique dans laquelle se trouvait désormais cette dernière d'engager
sereinement des soins médicaux, particulièrement s'ils nécessitent une
intervention chirurgicale ». La cour d’appel a considéré qu’il
existait là un « un préjudice
extra-patrimonial permanent atypique ou encore exceptionnel ». La cour
de cassation rappelle que « le
préjudice hypothétique ne donne pas lieu à réparation » et casse,
considérant que « la réticence alléguée par Mme X... à subir
dans le futur une intervention chirurgicale constituait une simple éventualité ».
Civ. 1re civ., 28 juin 2012, n°11-19265 (clic)
Commentaires dans les revues : RLDC, octobre 2012, p. 22, G. Le Nestour Drelon, D. 2012, AJ, p. 1736. . | |